Nous serions bien inspirees de mettre en perspective le type de relation qui nous unit a une maman.

Nous serions bien inspirees de mettre en perspective le type de relation qui nous unit a une maman.

Cette relation en dit des fois long sur notre personnalite, notre maniere de gerer nos relations, notre maniere d’etre tante a notre tour. Christiane Olivier reste une psychanalyste francaise. Elle fut l’une des premieres a etendre Notre psychanalyse a ce qui est specifique a J’ai relation mere/fille sans limiter la fille a cela n’est nullement le garcon

Ce qui complique la relation mere-fille, a la difference de la relation mere-fils, c’est que d’apri?s la psychanalyste, la petite fille est pour sa mere l’objet du reve ‘ideal de femme’.

Ainsi, une fille tente de se conformer au reve identificatoire de sa propre mere. A force de se conformer au desir en mere, la fille oublie d’ecouter le sien, elle l’empeche d’emerger. Notre garcon ne va gui?re, lui, representer pour la mere ‘celle qu’elle aurait du etre’. Mes enfants ont besoin d’un repere auquel se comparer et d’un repere avec lequel ressentir J’ai difference.

Sans renier le reflet pere/fille de l’?dipe freudien, c’est l’echange mere/fille qui est donc mis c’est parti. Cette comparaison nouvelle demande comme: «Pourquoi J’ai fille est-elle allaitee en moyenne 25 minutes contre 45 concernant le garcon ?». Correctement avant l’age de l’?dipe, il existe donc une difference entre nos relations mere/fille et mere/garcon. Pourquoi ? D’ou vient-elle? Et surtout quelle est-elle, qu’engendre-t-elle dans la construction de chacun et dans la societe d’ordinaire ?

Pour la premiere fois, la constitution du psychisme feminin envisage l’empreinte de la maman, sans pour autant « accuser la maman ».

Une des remarques maitresses des oeuvres de Christiane Olivier est qu’a force de se conformer au desir de la mere, la fille oublie d’ecouter le sien propre, elle l’empeche d’emerger. « Elle ignore quel il pourrait etre, cela prochainement posera 1 singulier probleme au hornet sein du couple, ou l’actrice se pose souvent elle-meme comme esclave du desir de l’autre. A votre limite, on va pouvoir se demander si le desir en femme n’est gui?re devenu celui de l’Autre en general… Mere, mari, bambins qui ont tour a tour le pouvoir de la faire tenir sur la tete et marcher sur les mains, puisque son bonheur passe via celui des autres. »

« Tout cela est dit « feminin », au sens de plaire aux autres ainsi que se devouer ou de se sacrifier a eux, reste donc une sorte d’habitude, acquise par la petite fille aupres de sa mere. Il en est ainsi avec l’inconscient en mere, qui n’est pas forcement celui d’une femme epanouie et heureuse et compte souvent via sa fille pour etre « ce qu’elle n’a nullement ete ». J’ai fille est alors « pleine » des travaux de sa mere et « vide » de projet personnel : on dit qu’elle reste une petite fille « sage », mais en fera cette dernii?re reste en train de devenir la chose de l’Autre et, et cela est pire, elle s’habitue a taire son propre desir et a cacher sa colere. Plus une bri?ve fille est sage, plus elle est appreciee des adultes, mais la sagesse n’est gui?re l’etat organique de l’enfant, elle n’est que le moyen de satisfaire nos parents.. »

Si vous avez vous-memes une rapide fille, avez-vous remarque que vous dites souvent: « comme celle-ci reste petite ainsi », « tel cette dernii?re reste jolie », « tu es si belle quand tu t’habilles de telle maniere »… Et voila 1 stereotype qui perdure – malgre nous, car c’est des fois si ancre – une simple fille va, via le apparence exterieure, declencher l’interet et plus i  nouveau l’amour ou l’admiration de son entourage. Il en est de meme avec l’idee d’etre bien sage. Beaute et sagesse sont donc presentees comme des reperes feminins, loin d’etre des qualites innees comme on aime a le croire mais des valeurs recommandees et imposees aux filles, et beaucoup moins, voire pas vraiment aux garcons car au contraire, 1 petit garcon trop sage inspire presque la mefiance ou en l’ensemble de cas l’etonnement general! Une nouvelle attente, tres forte, qui pese i  propos des petites meufs, c’est d’etre gentille. Or, la gentillesse implique souvent de savoir renoncer a ses souhaits, a taire ses besoins. Douceur et soumission paraissent des qualites plus attendues chez les filles. Et ceci cree beaucoup des trucs a denouer ensuite a l’age adulte..

Christiane Olivier indique que les meres ne peuvent nullement, a elles seules, etre bien, tout representer Afin de l’enfant, qu’il est mauvais Afin de une fille de ne faire que rever le pere, s’il reste trop absent, car l’on a tendance a survaloriser celui qui manque… Christiane Olivier explique que l’integralite des bambins, meufs ou garcons, debutent l’affirmation de leur personnalite en s’opposant a leur maman, a J’ai figure maternelle. Une bri?ve fille est donc dans une position particuliere puisqu’elle s’oppose a ce qui represente ‘la femme’, et cela complique son evolution dans la feminite. Or, si le pere est present, la petite fille va se reconcilier avec sa feminite.

Cheres lectrices, donnons-nous assez d’espace aux papas? Et chers papas, prenez-vous suffisamment votre place de parent? Pas seulement au sein des moments ludiques et calins, mais dans la totalite des moments! Nous, les mamans, considerons-nous que nous savons mieux nous y prendre qu’un homme, surtout avec une simple fille? Et pourtant.. J’ai psychanalyse nous ouvre les yeux via ce desir d’etre la ‘bonne’ mere – en opposition a ce pere considere comme desfois trop maladroit – et sur votre que i§a entrave dans l’evolution de les bambins…

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